Rechercher ses héritiers, comment s’y prendre ?

Rechercher ses héritiers, comment s’y prendre ?

Rechercher ses héritiers, comment s’y prendre ?

A moins d’être un passionné de généalogie ou d’avoir déjà subi ou bénéficié de plusieurs héritages, les démarches qui entourent la notion de succession restent toujours un peu abstraites aux yeux des français qui ne se penchent guère sur la question.

L’importance des héritiers

Peu d’entre nous savent par exemple qu’une succession peut être bloquée tant que tous les héritiers ne sont pas identifiés et localisés.

D’autres imaginent que, parce qu’ils n’ont pas eu d’enfants, leur patrimoine ira forcément à l’Etat alors qu’il serait très simple de faire un legs à une association reconnue d’utilité publique ou même de faire bénéficier de son assurance vie à un ami dans le besoin.

Célibataires, en couple pacsé ou même mariés, personnes âgées sans filiation ou jeunes trentenaires sans enfants, nous avons tous la possibilité de transmettre un patrimoine. Il suffit simplement de se renseigner sur les bénéficiaires légaux de nos biens, et le cas échéant, d’adapter cette succession en fonction de ses propres souhaits.
Nous n’avons pas forcément de famille mais nous pouvons tous avoir des héritiers   !

Bien connaître sa famille pour identifier ses héritiers

On pense souvent que l’on aura juste à se pencher sur les archives familiales pour connaître tous les membres de sa famille. C’est surestimer la conservation des documents familiaux. Rien ne nous assure de retrouver le livret de famille de nos arrières grands parents en bon état.
Déménagements, dégâts des eaux, incendies, de nombreux papiers officiels sont souvent détruits au fil des années. Il est important de se préoccuper de l’état de ces documents bien avant d’avoir à les utiliser.
Se tourner vers sa famille est une première étape dans la recherche de ses héritiers.

Rechercher ses héritiers en se servant d’internet

Rechercher ses héritiers avec GéneaNet

Rechercher ses héritiers avec GéneaNet

La généalogie est devenue l’un des passe-temps préféré des français. Ce sont des dizaines voir des centaines de sites internet qui sont à notre disposition pour retrouver tout ou partie d’une branche de notre famille qui serait inconnue.

Les sites de généalogie n’ont pas pour seule utilité la recherche d’ancêtres disparus. Ils peuvent être très pratiques pour retrouver cousins, tantes ou oncles éloignés, ou pourquoi pas des enfants nés d’une première union.

La première démarche consiste à se diriger vers le site internet des archives départementales, il suffit simplement de taper dans un moteur de recherche « archives départementales » suivi du numéro du département concerné.
Des sites exclusivement axés sur la recherche généalogique sont très simple à utiliser. Bon nombre proposent des services gratuits ou un abonnement à l’année pour un accès plus étoffé aux bases de données.

Le coût de revient de ces investigations familiales se comptabilise surtout en temps passé et en patience. Il reste quand même dérisoire comparé aux services d’un généalogiste professionnel.

Et si je n’ai pas (encore) d’héritier ?

Rechercher ses héritiers

Rechercher ses héritiers

Vous souhaitez faire votre testament mais vous pensez que c’est un peu ridicule car vous n’avez pas encore d’héritier !
Dans l’imaginaire collectif, on associe héritiers avec enfants ou petits-enfants.
Combien de personnes célibataires et sans enfants considèrent qu’un testament est inutile car ils n’ont pas de descendants ou d’héritiers ?
Il faut déjà bien faire la différence entre héritiers et descendants.

Un descendant est forcément un héritier.

Dans une recherche d’héritiers, les personnes mandatées pour s’occuper de la répartition de la succession prendront le temps qu’il faut pour retrouver toutes les personnes concernées, arrières petits neveux ou enfants naturels exilés, peu importe la durée nécessaire à la reconstitution de l’arbre généalogique.

Un héritier n’est pas forcément un descendant.

Un héritier peut également être un ascendant (père, mère, grand-père, grand-mère) ou un(e) conjoint(e), mais également les personnes que l’on nomme communément les « collatéraux ». Les collatéraux son désignés comme faisant partie d’une même famille avec un ancêtre commun (grands-parents) mais n’ont pas de lignée directe entre eux.
Les collatéraux privilégiés rassemblent les frères, sœurs, et à défaut neveux et nièces. Les collatéraux ordinaires comptent les oncles, les tantes et les cousins.

Lorsqu’une personne est célibataire et sans enfants, ses héritiers seront ses parents. La problématique commence à se poser lorsqu’une personne est en union libre (PACS) et sans enfant, ses héritiers seront là encore ses parents, à moins qu’il n’y ait eu entre temps un testament rédigé au bénéfice du concubin survivant. D’où la nécessité pour un couple pacsé de réaliser un testament pour protéger les biens et les acquis en commun dans le cadre d’une vie maritale qui ne serait pas protégée juridiquement au même titre qu’un mariage.

A moins de ne pas avoir de frère et sœur, d’être orphelin de père et de mère et qu’il ne subsiste aucune famille autour de vous, vous aurez forcément des héritiers. Et dans le cas le plus extrême cité ci-dessus, il existe aussi des tas de possibilité pour transmettre son patrimoine financier sans que les bénéficiaires fassent forcément partie de votre famille. Amis, filleuls, associations, organismes divers, toutes les solutions sont envisageables, même si vous n’avez pas d’héritier direct. La différence résidera simplement dans la fiscalité appliquée au legs forcément moins avantageuse que lorsqu’il s’agit d’un héritage en ligne directe.

Si un doute subsiste dans votre recherche d’héritiers, surtout lorsqu’il existe plusieurs membres d’une famille issu d’un premier, voir d’un second mariage, Testamento met à votre disposition le Kit Info Succession qui permet en quelques minutes de connaître ses héritiers.

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