Financer les études des enfants

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Des choix d’établissements scolaires publics et privés pour les études des enfants

Financer les études des enfants est un sujet important surtout au moment des épreuves du Bac. Avec l’instauration de l’éducation nationale permettant à tous d’avoir accès aux études laïques gratuites et obligatoires, les choix d’école et de formations sont diverses et variées. De nombreux établissements « gratuits » de la République se trouvent en France, mais également des écoles privées sous contrat avec l’État. Ces derniers se doivent d’être financés par les parents plutôt aisés qui peuvent se permettre d’inscrire leurs enfants. Ces études coûtent donc cher et sont un réel investissement sur l’avenir pour la formation et l’instruction de leur progéniture.

Le coût non négligeable de l’éducation dans le privé

Ces écoles privées hors contrat sont souvent un gage de réussite et les résultats approchent régulièrement l’excellence (entre 90 et 100%) de mentions au Baccalauréat. Car ce sont des écoles certes chères mais aussi très exigeantes, avec des enseignements de grande qualité. Financer les études de ses enfants n’est donc pas donné à tout le monde. C’est une charge financière à long terme (plusieurs années !) mais néanmoins un choix parental. Dans tous les cas, si le choix est porté sur celui de payer des études primaires, secondaires et supérieures à ses enfants, c’est une étape importante dans la vie de parents. Mais aussi dans celle de l’enfant qui va commencer à écrire un nouveau chapitre de sa vie.

Se donner tous les moyens pour la réussite des études des enfants

Vouloir financer les études de ses enfants n’est pas un « caprice de bourgeois » comme certains peuvent le penser. Certaines familles ne partent pas en vacances afin de pouvoir s’offrir ce luxe. Il s’agit davantage d’une histoire de choix et d’investissement sur l’avenir pour la réussite de ses enfants. L’école est la continuité pédagogique de ce que les parents sont censés inculquer à leurs enfants. Si l’école ne remplit pas ou pas bien cet objectif, ou si elle le déconstruit, alors cela dessert les enfants. Ces années d’éducation et de formation chez les jeunes sont des années charnières, car c’est à ce moment que le jeune trouve sa position adhère à des valeurs, des objectifs et des passions. Il faut absolument prendre soin d’enrichir et de préserver les vingt premières années d’un jeune.

Une habitude aux Etats-Unis

Pour les américains la situation est radicalement différente. Les études aux Etats-Unis coutent beaucoup plus cher qu’en France. Une prestigieuse université comme Harvard exige 54 000 dollars de frais de scolarité annuels. D’autres universités ont bien évidement des frais moins importants, mais rares sont celles en dessous de 5 000 dollars l’année. Des bourses existent, et il est possible pour des étudiants talentueux de poursuivre leurs études sans disposer de ressources financières importantes. Compte tenu de cet état de fait, nombreux sont les parents qui mettent en place un plan d’épargne dès la naissance de leur enfant. Ces college plans reviennent à épargner pendant plus de quinze ans afin de pouvoir faire face à ces frais de scolarité qui sont extrêmement élevés. Sous le régime dit des 529 plans des avantages fiscaux sont accordés pour ce type de plan d’épargne, preuve qu’ils font partie du paysage.

Une mécanique efficace sur le long terme

Avec un plan d’épargne, deux mécaniques sont à l’oeuvre. Tout d’abord les versements qui s’accumulent au fil des ans. Un versement de 50 euros par mois, représente 600 euros versés par an. Sur quinze ans cela représente 9000 euros. Bien évidement si les versements augmentent, le montant versé évolue en proportion. Avec 100 euros par mois c’est un total de 18000 euros de versements (100 euros fois 180 mois). La seconde mécanique est celle des taux d’intérêts. Et là la longue durée de ces opérations d’épargne permet un levier considérable. Pour prendre un exemple, une rémunération de 6% l’an permet d’ajouter 5346 euros d’intérêts aux 9000 euros versés. Et si la rémunération grimpe à 8% l’an alors le capital de fin est de 16 880 euros. Suivant les choix faits en termes de profil d’investissement de choix des supports financiers et le niveau des frais ces chiffres indicatifs varient. Mais cette double mécanique permet de disposer d’un capital à même d’aider à financer des études.

Et si votre enfant décide de ne pas faire d’études supérieures ?

Tous les jeunes ne s’engagent pas dans des études supérieures. Certains choisissent une filière spécifique où bien orientent leur vie différemment. Une personne qui décide de rejoindre l’armée peut le faire après le bac et effectuer une carrière sans avoir eu à faire une formation post bac. De même, réussir un concours d’entrée à certaines écoles permet d’avoir un statut de fonctionnaire rapidement. Dans ces situations là ce capital qui aura été constitué pourra également se révéler utile. Pouvoir verser à son enfant à ses 18 ans une somme significative peut l’aider à démarrer dans la vie. L’achat d’une voiture, un tour de monde en année sabbatique ou un premier apport pour créer une société … Les usages sont nombreux et quelle que soit la situation un tel apport est toujours le bienvenu.

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