Rencontre avec Sophie Farrugia, Rédactrice Web et chroniqueuse pour Testamento

Nous vous proposons, régulièrement, de découvrir le portrait d’un membre de l’équipe Testamento. En effet, chacun de nos collaborateurs a sa petite histoire et puise sa motivation dans une expérience personnelle.


Aujourd’hui, nous vous invitons à découvrir l’histoire de Sophie Farrugia, Rédactrice et Chroniqueuse pour Testamento

Nom : Farrugia
Prénom : Sophie
Âge : 46 ans
Poste : Redactrice / Chroniqueuse Freelance

Quel parcours t’a mené chez Testamento ?

Je suis rédactrice et chroniqueuse Freelance depuis presque 8 ans. A la suite d’une reprise d’étude en licence de psychologie il y a 10 ans, j’ai souhaité changer ma façon de travailler et devenir indépendante. J’ai donc monté ma structure de rédaction et écrit de nombreuses chroniques pour AlloLeCiel, un site internet qui aborde la question de la mort, du funéraire, de la fin de vie sous un aspect simple et intelligent. En 2015, quand Testamento s’est lié à AlloLeCiel, Virgile, son fondateur, m’a proposé d’écrire des chroniques pour le Blog de Testamento. J’ai évidemment accepté avec beaucoup d’enthousiasme.

As-tu déjà été confrontée à la question de la succession d’un défunt et ce qu’elle implique ?

Oui, a plusieurs reprises. Et je sais à quel point il est essentiel d’être bien entouré et de savoir à qui poser les bonnes questions si l’on ne veut pas se retrouver très vite la tête sous l’eau. Au désespoir engendré par la perte d’un proche vient s’ajouter très (trop) rapidement les enjeux de la succession. Il faut y être préparé, c’est essentiel. 

Que penses-tu de la démarche de Testamento ?

Je la trouve novatrice, extrêmement intelligente et structurée. Tout est simple. Il n’y a qu’une seule action à entreprendre : celle de décider de se simplifier la vie. C’est exactement comme pour un contrat de mariage. Certains n’en font pas en pensant que tout va se passer formidablement bien dans un monde parfait. Or, le mariage ne se termine pas forcément par des noces de platine ! Penser à l’avenir quand tout va bien, c’est l’assurance de ne pas sombrer dans des situations complexes et délicates qui auraient pu être évitées. Il en va de même pour un testament ou pour des directives anticipées. On en parle, on les acte et après on y pense plus. C’est aussi simple que cela. Et quand le moment arrive (parce que l’on est tous confrontés un jour où l’autre à la maladie ou à la perte d’un être cher avec le lot de contingences juridiques qui en découlent), alors on peut aborder la question de manière sereine et enlever aussi à son entourage des décisions compliquées et difficiles.

Anticiper, ce n’est pas simplement penser à sa propre tranquillité d’esprit, c’est aussi protéger ceux que l’on aime d’un stress futur.

Comment imagines-tu l’avenir de Testamento ?

Les mentalités changent. Avec l’arrivée des réseaux sociaux, la perception du quotidien et des besoins devient différente. Les gens veulent de la rapidité, de la facilité, de la tranquillité. Il suffit de se pencher sur le cas de Vincent Lambert.  Cette histoire dramatique a duré 11 ans pour une unique raison : l’absence de directives anticipées. Autrefois, lorsqu’on parlait de testament, on s’imaginait quelque chose d’austère, de compliqué, de réservé à une élite qui transmettrait un patrimoine conséquent. Testamento démocratise la vision du testament, des directives anticipées, ou de ce qu’on peut communément appeler « dernières volontés ». Comment ne pas donner de crédit à une démarche qui simplifie sa propre vie et celle de ses proches. Testamento a un bel avenir.

En dehors du travail, quelle passion souhaiterais-tu partager avec nous ?

Difficile de choisir ! Au hasard je vais désigner la photo !

Passionnée d’architecture, je ne me lasse pas d’arpenter les rues de Paris, le nez en l’air pour immortaliser sur mon Nikon ou sur mon Smartphone les bâtiments qui me plaisent. En dehors de Paris, je photographie très régulièrement tous les cimetières que je croise sur mon chemin, car c’est dans ce genre de lieu que l’on peut retrouver un échantillon très représentatif de toutes les formes possibles d’architecture. Sinon je suis une grande adepte de l’architecture ouvrière et industrielle que l’on trouve dans le Nord de la France et pour tout ce qui se rapporte de près ou de loin à l’Art Nouveau.