Une histoire, un scénario, qu’il s’agisse d’une comédie ou d’un western, d’un polar, d’une saga de science fiction ou d’une romance, il est des films que l’on se plait à transmettre à nos enfants, pour les messages, les leçons et les valeurs que nous y avons puisé, et pour l’histoire que nous avons adoré. Tout simplement.
Petite sélection non exhaustive de ces films à revoir et à transmettre.
Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain
Il y a des films qui font du bien, du réconfort à chaque recoin de la pellicule. Du bonheur en barre dès la moindre apparition du générique. Sorti sur les écrans en 2001, celui là ne s’attendait sans doute pas à un tel succès. Pourtant, tout y est beau du début à la fin.
Regarder Amélie Poulain donne envie d’embrasser son voisin de palier, son patron ou sa belle-mère, et d’œuvrer pour leur bonheur de chaque jour.
Dans ces temps d’individualisme accru et de solitude nationale, il est bon d’avoir cette petite fenêtre sur l’entraide, l’amour, le charme désuet d’un Paris si sublimé que même la Tour Montparnasse a disparu du paysage, la différence comme une force, la timidité vaincue, la solitude aussi.
Amélie est serveuse au Café des Deux Moulins, timide, réservée mais néanmoins pleine de malice, elle tombe un jour par le plus grand des hasards sur une boîte à trésors cachée dans les murs de son appartement. Dès lors, elle décide de se mêler de la vie des gens, à commencer par ses voisins, et se transforme en justicière du bonheur. Mais acceptera-telle d’y goûter un jour à ce fameux bonheur, celui-là même qui commence à lui faire quelques clins d’œil.
Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain est celui que l’on rêve pour toutes les personnes que l’on aime et qui nous sont chères. Une mention spéciale à la liste des « j’aime, j’aime pas », au filtre apposé sur la caméra de ce tout aussi fabuleux réalisateur qu’est Jean-Pierre Jeunet (il nous avait déjà gâté avec « Delicatessen », il a continué avec « Un Long dimanche de fiançailles »), à une Audrey Tautou incarnant un personnage devenu culte et à un Nino Quincampoix que n’importe quelle jeune fille rêve de croiser au détour des rues de Montmartre. Mathieu Kassovitz y est beau, discret, timide, bizarre et charmant.
Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est un film extra-terrestre. Sorti de nulle part, une histoire d’amour qui remplacera aisément la Belle au Bois Dormant, un conte moderne et sans fausse note. Un seul mot d’ordre : le bonheur à transmettre, toujours.
La Grande Vadrouille
Autre génération, autres acteurs et pourtant toujours autant d’actualité.
« La Grande Vadrouille » est un film qui ne s’use pas. Une de ces histoires qui se regardent encore et encore au gré des chaînes de télé généralistes qui se plaisent à le reprogrammer souvent pour les fêtes de fin d’années car elles savent forcément que l’audience sera au rendez vous. Bourvil, Louis De Funès, deux grands noms du cinéma français réunis en 1966 pour nous offrir grâce à Gérard Oury une tranche d’histoire du XXème siècle. Il n’était en effet pas simple de faire rire un public en évoquant l’occupation allemande et la guerre de 39/45.
L’histoire est simple : durant la seconde guerre mondiale, deux personnages que tout oppose vont devoir apprendre à se connaître et s’entraider au nom de la liberté, à travers des périples qui les feront grandir en tolérance et en humilité.
Pari réussi pour ce film qui a longtemps occupé la tête du palmarès des films totalisant le plus grand nombre d’entrées au cinéma sur le territoire français (toutes nationalités confondues) avec plus de 17 millions de spectateurs, mais ce chiffre a été dépassé en 1998 avec « Titanic » de James Cameron. Il est cependant resté durant quarante ans le plus grand succès d’un film français en France avant d’être détrôné par « Bienvenue chez les Ch’tis » de Dany Boon, en 2008.
En mars 2015, un sondage à consacré Louis de Funès comme comique préféré des français.
Son héritage spirituel et artistique est présent notamment au sein de la nouvelle génération de comiques français. Savez vous par exemple que Louis de Funès est une véritable référence pour Alexandre Astier, l’acteur et réalisateur de la série Kaamelott. Ou encore que Jamel Debouzze se soit servi de son visage, avec l’accord et la collaboration de son fils Olivier de Funès, pour la création du personnage de Vladimir, le conseiller du Roi dans son dernier film « Pourquoi j’ai pas mangé mon père ». La nouvelle technologie de capture de mouvement (« Motion Capture ») et les images de synthèse ont permis la reconstitution de son visage, de sa gestuelle ainsi que de sa voix, grâce à la compilation de plusieurs sons issus de documents d’archives de l’INA.
Un patrimoine culturel indéniable qui a su influencer les jeunes générations toujours prêtes à raviver le souvenir de ce fantastique acteur qu’était Louis De Funès.
La Saga Star Wars
Bien plus qu’une simple saga de six épisodes, Star Wars est un phénomène qu’il est quasiment impossible de résumer en quelques lignes, voir en quelques pages.
Créé en 1977 par Georges Lucas, cet univers de science fiction commence par « il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine … ». Une première trilogie est sortie entre 1977 et 1983 (épisodes IV, V et VI, respectivement « La Guerre des Etoiles », « L’Empire Contre Attaque » et « Le Retour du Jedi », complétée par trois autres volets -les épisodes I, II & III- qui sont en fait une « prélogie » : « La Menace Fantôme », « L’Attaque des Clones » et « La revanche des Sith »).
Là aussi on retrouve la notion de bien et de mal, la relation père/fils, la volonté de défendre les peuples opprimés, l’envie de se dépasser et de gagner.
Outre les effets spéciaux assez conséquents pour les années 1970, on assiste à un véritable phénomène de société autour de cette saga. Les fans se réunissent en clubs, conventions, rassemblements annuels autour de la thématique pour honorer l’esprit des « Jedi » qui combattent les méchants « Sith » gouvernés par le terrible Dark Vador, l’Empereur de l’Etoile Noire qui vit du coté obscur de la Force.
Les produits dérivés deviennent des objets de collection, et la firme Légo a récemment remis au goût du jour tous les vaisseaux incontournables de la Saga : Sand crawler, Faucon Millénium, Slave One ou Starfighter, il n’est pas un coffret acheté par un fan qui ne soit pas dérobé par son fils ou inversement. Star Wars est une affaire de famille, définitivement.
Un héritage cinématographique et culturel qui se vit au quotidien. Une passion qui n’en finit jamais et pour preuve, la sortie de l’Episode VII qui est prévue pour décembre 2015.
Retour vers le Futur
Quarantenaire en 2010, vous n’avez pas pu passer à côté de cette trilogie fantastique des années 80 : Retour vers le futur I, II et III
Comme le vin, la saga s’est bonifiée avec le temps et les scénaristes nous ont offert un 3ème opus encore plus savoureux que le premier.
Le film familial par excellence, que l’on insère dans le DVD à la première occasion ou qui est déjà téléchargé depuis belle lurette dans l’ordinateur.
La bande originale est vintage, les épaulettes pour les filles et les bombers pour les garçons, le fluo est LA couleur de référence. Pas de doutes, nous sommes bien dans les années 80.
Marty Mac Fly est un ringard, harcelé et traumatisé par Biff, le méchant vilain du lycée qui ne se lasse pas de le traiter de mauviette. Las de sa vie médiocre et de ses parents complètements déconnectés, Marty passe son temps chez son meilleur ami, le « Doc », sorte de vieux savant un peu fou qui réussi à voler du plutonium à des terroristes libyens pour faire fonctionner une De Lorean qu’il a transformé en machine àvoyager dans le temps. Après des déboires entre le Doc et les terroristes qui voulaient récupérer leur plutonium, Marty réussi à s’évader dans la De Lorean, mais c’est sans compter le Convecteur Spatio-temporel qui le projette de 1985 à 1955 où il va devoir vivre durant une semaine, en attendant que son ami le « Doc » de 1955 réussisse à le renvoyer dans le futur !
Un film qui rassemble l’amitié, le courage, l’envie de se dépasser et d’oublier son côté « vilain petit canard ». Un film qui touche toutes les générations, coloré et plein d’humour. Où les volumes 2 et 3 qui succèdent au premier n’ont rien à envier côté scénario et rebondissement.
Faites-vous plaisir, replongez avec nostalgie dans ces chefs d’œuvres du cinéma qui n’ont qu’un seul et unique parfum : celui du bonheur d’être partagés avec celles et ceux que l’on aime.
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