Assurance vie : investir dans l’immobilier

Assurance vie immobilier

Assurance vie immobilier

Investir dans la pierre représente, pour la grande majorité des épargnants, une valeur sécurisée ; c’est pourquoi conjuguer assurance-vie et investissement immobilier suscite une opportunité intéressante pour les français.

Assurance-vie : définition

L’assurance-vie est un contrat d’assurance et de prévoyance conclu entre l’assureur et le souscripteur. Elle peut également être vue comme un produit d’épargne permettant au souscripteur d’épargner et de transmette les fruits de cette épargne à un ou plusieurs bénéficiaires.

L’assurance-vie est donc un contrat par lequel l’assureur s’engage envers le souscripteur à couvrir une catégorie déterminée de risques prévus au contrat (c’est ce qu’on appelle la police d’assurance), moyennant le versement d’une somme d’argent appelée « prime d’assurance ».

Le souscripteur peut contracter un ou plusieurs contrats d’assurance-vie et reste libre de choisir son support d’investissement. Epargner via l’assurance-vie vous permet ainsi de souscrire un contrat en euros, en unité de comptes ou encore sur un fond multisupport.

Investir directement dans l’immobilier : les risques

La première crainte des investisseurs semble être la fluctuation du marché de l’immobilier. En effet, si le marché baisse, il n’est pas avantageux de vendre le bien à ce moment là mais plutôt de la conserver en locatif.

De même, le risque de vacance locative peut rapidement affecter les revenus du bien, d’autant que le propriétaire reste soumis à des coûts fixes tels que la taxe foncière, les charges de copropriété, la contribution sur les revenus locatifs (CRL). Outre la vacance, le risque porte également sur les impayés ou la dégradation du bien.

 

Toutefois, ces risques peuvent être encadrés et limités. Si cela ne vous rassure pas, l’assurance-vie, à travers ses fonds de placement propose d’investir dans la pierre de façon sécurisée.

Investir dans l’immobilier à travers un  contrat d’assurance-vie :

Ainsi, pour éviter ces contraintes de gestion il est possible, via l’assurance-vie, d’investir dans l’immobilier. 

Pour ce faire, l’épargnant doit choisir un contrat en unité de compte ou multisupport bénéficiant ainsi d’au moins un fond euros (lien vers article sur l’A-V générale). Il est conseiller de choisir une assurance-vie proposant un large choix de supports immobiliers : SCI, SCPI, OPCI, fonds euros immobilier ou encore SICAV immobilière.

Au travers des unités de compte, la compagnie d’assurance peut proposer aux souscripteurs d’investir dans la pierre. Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), sociétés civiles immobilières (SCI) ou encore les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) renferment des biens immobiliers d’entreprise qu’il s’agissent d’immeubles de bureaux, de commerce ou encore des entrepôts par exemple. Les OPCVM ainsi que les SICAV permettent aussi d’investir dans l’immobilier.

Pour l’épargnant, l’avantage est qu’il dispose d’une grande diversité de placements permettant de varier les investissements qu’ils soient immobiliers ou non augmentant ainsi les performances de son épargne.

Il faut également savoir que le souscripteur peut retirer ses capitaux à tout moment.

Assurance-vie immobilier : La diversité des fonds: sur quel « pierre-parier » investir ?

La pierre physique désigne l’investissement immobilier direct (l’investisseur détient de la pierre), alors que la « pierre papier » correspond à l’ensemble des produits de placement immobilier sous forme de fonds ou de titres de société. Ce principe consiste à diversifier ses placements dans l’immobilier tout en réduisant les risques pour l’investisseur à travers différents supports : (liste non exhaustive)

Les SCPI : les sociétés civiles de placement immobilier offrent un investissement collectif dans l’immobilier locatif sous forme de parts d’immeubles, de bureaux, d’entrepôts, ou encore de commerces (non cotées).

Dans le cadre de l’enveloppe fiscale de l’assurance-vie, les SCPI bénéficieront de l’exonération des plus-values, si toutefois l’investisseur conserve ses revenus fonciers jusqu’au terme du contrat d’assurance-vie.

L’approche négative de cette investissement nait de l’impossibilité de financer l’acquisition de SCPI par un prêt, ce qui, en dehors du contrat d’assurance-vie est possible.

Les OPCI : ces fonds de placement (organismes de placement collectif immobilier) sont prioritairement investis dans l’immobilier tertiaire et dans des placements financiers à connotation immobilière. Plus rarement, ils sont investis sur des supports monétaires. Sachant que l’actif de l’OPCI doit être composé d’un minimum d’actifs immobiliers s’élevant à 60% pour atteindre 90% au maximum.

A savoir, le capital investi sur un OPCI n’est pas garanti. L’AMF le catégorise au niveau 4 de l’échelle de risque (allant jusqu’à 7).

Tout comme les SCPI contenues dans des assurances-vie, les OPCI bénéficient d’une réduction de sa fiscalité.

Les SCI : les sociétés civiles immobilières ont pour objet la gestion d’un patrimoine immobilier à plusieurs (personnes physiques et morales) et permettent notamment, de faciliter la transmission du bien. L’avantage de ce fond est qu’il offre la possibilité d’investir dans des parts de SCPI, OPCI et autres placements financiers.

Il existe plusieurs formes de SCI. Pour plus d’informations sur les SCI, n’hésitez pas à lire cet article.

Investir dans l’immobilier à travers l’assurance-vie : les avantages fiscaux

Le souscripteur ayant fait le choix d’investir dans l’immobilier par le biais d’un contrat d’assurance-vie bénéficie d’une fiscalité avantageuse. Les revenus perçus à travers les OPCVM ou SCPI par exemple ne sont pas imposables. De plus, les plus-values des contrats d’assurance-vie, comme les plus-values immobilières sont soumises à une imposition spécifique.