Les études supérieures correspondent aux études réalisées après le bac. Depuis que l’on observe un taux de bachelier autour de 80%, ces études supérieures sont plus courantes qu’elles ne l’étaient. Pour autant, ces études là restent importantes. Moins scolaires, plus axées sur la réflexion, le travail académique ou focalisées sur un métier, les études préparent à un travail, à trouver une place dans la société.
Les études supérieures ne concernent pas tout le monde
Traditionnellement, les mois d’avril et mai sont ceux des concours des grandes écoles. Mais ces concours ne concernent pas tout le monde. Une bonne partie de la population a fait des études à la sortie du baccalauréat. 45% des 25-34 ans sont diplômés, sans compter ceux qui ont arrêté leurs études en cours de route, ni ceux qui sont âgés de 34 ans et au-delà. Les études supérieures se divisent en une multitude de branches, se classant par secteurs de formation (santé, sécurité, droit, gestion, informatique, commerce…). Et se classent en nombre d’années d’études (BTS, Licence, Master, Doctorat) et enfin en type d’enseignement : écoles privées ou publiques (école de commerce, université, écoles d’ingénieur…). Il y a donc un champ des possibles très large parmi les possibilités d’études supérieures. Voyons cette nouvelle étape de la vie : les études supérieures.
Quels débouchés sur le marché du travail ?
Avoir fait des études ne signifie pas que chacun trouvera du travail dans le secteur duquel il vient. Certains métiers sont très recherchés de nos jours. D’autres ne le sont pas du tout, ou en tout cas, beaucoup moins. Il faut donc réussir à jongler entre la passion des études entreprises et les possibles débouchés sur le marché du travail. Avec la crise de la Covid-19, de nombreuses choses changent concernant les secteurs d’activités et le format des études. Certains ne veulent plus travailler dans la restauration et changent de voie de ce fait. D’autres secteurs – et ils sont nombreux – se remettent en question et engagent ou vont devoir engager rapidement des évolutions substantielles !
Les études sont indispensables…
C’est ce que nous ont répété encore et encore nos parents ! Pourtant, plus les générations sont anciennes, moins les personnes ont fait d’études et obtenu de diplômes. Environ 13% des 50-55 ans seulement. Parfois ceux de cette génération n’ont même pas le Bac et sont pourtant à des postes à responsabilités dans de grandes entreprises. Les temps changent. Maintenant, avoir un diplôme de Master 2 avec plusieurs années d’expérience est un prérequi pour pouvoir évoluer sur le marché du travail. Et donc être embauché sauf à faire un métier manuel ou peu rémunéré dans la grande majorité des cas. Reste une exception : ces entrepreneurs autodidactes qui réussissent.
Capitaliser sur ses études pour garantir une bonne carrière professionnelle
La valeur des études dépend du niveau de l’école, de sa réputation et de la formation en elle-même. Et parfois même du prix qu’il faut payer pour l’intégrer. Certaines écoles coûtent extrêmement cher, mais à la sortie l’étudiant aura capitalisé sur son diplôme qui lui garantira une carrière professionnelle ainsi qu’un bon salaire. C’est en quelque sorte une capitalisation sur ses études. Certaines écoles comme Harvard, Princeton, Oxford, Cambridge, Polytechnique, HEC, École Normale Supérieure sont des cibles de choix pour les recruteurs. Avant même d’être diplômés, les étudiants ont déjà des offres d’emplois. Ce sont les entreprises qui « chassent » les meilleurs étudiants et non l’inverse. Obtenir des bourses et des aides reste possible. De multiples initiatives ont vu le jour ces dernières années pour faciliter l’accès à des études prestigieuses à des personnes compétentes mais issues de milieux modestes.
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